Aokigahara jukai...
J'ai lu un drôle d'article l'autre jour tout en écoutant les musiques du film Princesse Mononoké. Alors ça à fait un drôle de mélange...
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"...Je m'en souviens... Il me semblais être seul, dangereusement seul au milieu de cette forêt. Et malgré la précarité de ma situation je ne pouvais m'empêcher d'admirer la beauté du décors. Chaque morceau de bois semblais être ciselé, chaque feuille scintillait tel un diamant dans la pénombre. Les avertissements de mes amis me revinrent en mémoire. Baliverne ! Comment un si bel endroit pouvait être maudit ? Mit à part que je semblais décidément perdu... Que je n'entendais plus un bruit... Que les frondaisons se faisaient si épaisses qu'on ne voyais plus le soleil... Que des formes semblaient m'épier dans mon dos... J'eus un frisson. J'aurais juré avoir aperçu quelque chose bouger à la limite de mon champs de vision. Ces histoires avaient peut être un fond de vérité. Le coeur battant accélérais le pas, puis je me mis à courir. Les arbres défilaient à toute vitesse, les ronces m'écorchaient les chevilles. Puis je la vis : la pierre levée. Puis deux, puis trois... Et il me semblais qu'elles souriaient. J'avais vraiment peur maintenant. Qui avait bien put s'amuser à sculpter ces pierres ainsi ? Un bourrasque de vent balaya la forêt et les arbres se mirent à grincer en une plainte lugubre. Dans mon imagination je voyais presque un terrible géant me poursuivre. Par contre, je ne vis pas la faille qui s'ouvrit sous mes pieds. C'est dommage j'aurais bien voulue vivre plus longtemps..."
Aokigahara Jukai, ou mer d'arbres, est une forêt qui repose au pied du Mont Fuji et regorge de légendes. En dépit de sa jeune histoire (1 200 ans d'existence) et de sa surface (3 000 hectares), cette forêt profonde est devenue célèbre grâce (ou à cause ?) de ses légendes et des phénomènes mystérieux qui s'y déroulent. De nombreuses légendes entourent la forêt. Selon les mythes, elle serait habitée de gobelins, fantômes et autres monstres.
Elle serait le lieu de nombreux suicides, d'où un grand nombre d'histoires de forêt hantée. En 1959, l’écrivain japonais Seicho MatsumotoMatsumoto a écrit sa nouvelle Kuroi Jukai, dans lequel il suggère qu’elle est un endroit idéal pour mourir en secret et sans que l’on puisse retrouver la dépouille du défunt.
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