Peuple de l'eau...
Une petite aquarelle réalisé sur cette petite musique et un article mythologique...
Sirènes (créature mythologique)
La sirène est aujourd'hui totalement assimilée à l'univers du fantastique. On la représente dotée d'une queue de poisson surmontée d'un sensuel buste de femme. Elles vivent en généralement en groupe à proximité de récif sur lesquels elles amènent les navires se fracasser. A l'origine pourtant, ces créatures issue de la culture grec, étaient en réalité des femmes-oiseaux. La version "poisson" est arrivé de façon plus tardive à l'époque médiévale. Dans les bestiaires, les sirènes apparaissent alors comme des démons de luxure et de vanité, se brosant leur long cheveux de catin, s'admirant dans un mirroir et causant la perte des hommes. Car il s'agit bien de cela : la personnification sensuelle des attraits et dangers de la mer.
Si la morphologie des sirènes a évoluée au cours du temps, leur fonction est toujours la même : par leur chant merveilleux, elles attirent les pauvres marins dont les bateaux se brise sur les récifs, puis dévorent les corps. Le célèbre Ulysse de l'odyssée d'Homère parvint quant à lui à sauver son équipage en bouchant les oreilles des marins grâce à de la cire. Puis il se fit attacher solidement au mat. Grâce à ce stratagème il fut le seul mortel à avoir put écouter le chant des sirènes sans y succomber. Les Argonautes aussi eurent à faire à ses créatures. Mais le héros Orphée à la voie d'or se hâta de couvrir leur chant avec le sien se qui sauva la vie de ses compagnons. On dit les sirènes, filles d'Achéloos (dieu du fleuve d'Etolie) et d'une muse (TerpsichoreTerpsichore, Melpomène ou encore Calliope...). D'autre raconte qu'elles sont les filles de Mnémosyne (déesse de la mémoire)... Une légende romaine explique qu'elles étaient en réalité de simples femmes, suivantes de la déesse Proserpine (qui devint Perséphone). Mais lorsqu'Hadès enleva cette dernière, sa mère Demeter, folle de rage que les jeunes femmes n'aient put la sauver les transforma en oiseaux. Plus tard, ces femmes-oiseaux défièrent les Muses (déesses des art libéraux au nombre de neuf) au chant. Bien entendue les divinité remportèrent le concours et elles exigèrent une couronne faite des plumes des sirènes. Vaincues, celles-ci se retirèrent sur les côtes d'Italie méridionale, tout près des détroits où sévissent Charibde et Scylla. Elles charment les marins par leur chant harmonieux, assises dans une prairie sur l’île d'Anthémoessa, autour d'un grand amas d'ossements d'hommes et de peaux en putréfaction.
Au fil du temps les sirènes se sont humanisées pour devenir des êtres plus secourable. A la Renaissance, elles perdent leur vocation de démons pour devenir protectrices des marins. Elles ornent alors prous de bateaux, mobiliers et cartes maritimes. Plus tard Andersen dans son célèbre conte la petite sirène en fait des créatures dotées d'une longue espérance de vie mais sans âme. De ce fait, elles sont condamnées à disparaître intégralement à leur mort. Seul l'amour d'un humain peut leur donné cette âme qui leur fait tant défaut. De la femme langoureuse qui cause la perte des hommes, elles deviennent peu à peu être merveilleux et bénéfique pour ceux qui savent les respecter.