Coup de blue... le retour...
Voilà. Ça faisais longtemps mais c'est revenu. Elle revient toujours de toutes façons. C'est le propre de la mélancolie.
Pourquoi je rêve ? Certainement parceque j'ai peur. J'ai peur de mon propre monde, de ses fumées sans lumière, de ses couloirs interminables et de tout ces gens sans nom. Je rêve comme un peu tout le monde je crois. Par nécessité, par instinct de survit et pour fuir ma triste condition. Je suis humaine vous savez... Et tous les surnoms et fausses identités du monde n'y changerons rien. Je suis et demeurerais de la même race que vous. Mais je n'en ressens ni joie, ni haine. Juste de la pitié. J'ai pitié de tout ces hommes prisonniers de leurs propres vices. Mais pour moi... je n'ai que du mépris. Un jour, il faudra que je me pardonne d'être née. Un jour, il faudra que je dise à mes parents que je les aime, et un autre, que j'avoue mes sentiments à ce garçon. Je me sens si seule. Ils sont tous là pourtant. Mais leur présence est fantomatiques et leurs sourires évanescents. Je ne suis rien. Un fantôme, une ombres parmi tant d'autres. Car nous sommes tous un peu seuls. Il n'y a rien... Juste le néant. Hommes sans foi et sans remord, quand viendra la mort, pendu à ton dernier souffle, je susurrerais les dernières raisons et tu les verras : Les rivages ensoleillés de peu de lumière du néant délétère. Ce n'est pas si grave. La vie est sortie du rien elle aussi. Mais moi je rêve toujours. La froideur de la fenêtre sur ma joue ne me réveille pas. Je rêve parce qu'un fou un jour à dit : " tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir". Aujourd'hui je voudrais prendre la main des âmes qui désespère et vous faire voir les choses à ma mannière.Je voudrais vous faire rêver et partager mon sourire pour qu'ensemble nous puissions bannir la tristesse du monde. Peindre en rose les mornes couloirs du métro.
Avec mon crayon, je suis invincible.
Mais les fumées obscurcissent le ciel et les cris troublent les coeurs. Le vent passe en faux, égrenant l'absolue solitude. Une feuille tombe soutenue par la plume. Elle est morte.
Je ne suis pas folle, pas encore... Et voici la p'tite conclusion du jour :