Chapitre 1 : Le syndrome du pivert...
Voilà... Considérant ce blog (entre autre) une sorte de journal où je peux me poser dans le but de mieux visualiser mes progrès, il faut dans ce cas que je le mette régulièrement à jour. Profitant des vacances (youpla boum !!!!) je refais donc la déco et décide d'adapter la méthode suivante : à chaque nouvelle étape je changerais de chapitre. Un peu comme un livre puisque j'aime tant les livres... C'est quand même curieux de voir jusqu'où j'ai pus arriver en si peu d'années... Mouai... voilà que je repars dans un délire mélancolique à souhait...
Donc chapitre 1 : Le syndrome du pivert XD (je vous ai déjà dis que j'aimais les trucs débiles ?)
Voilà un terme non scientifique pour désigner l'incroyable aptitude des gens en général (et de moi en particulier) à se plonger dans un monde parallèle dans le but de se payer des délires qui leur permettrais de rayer totalement la réalité de leur petite cervelle innocentes. Et de là viens l'un de mes principaux problèmes : je décroche un peu trop souvent... Il paraît qu'étant petite j'avais un ami imaginaire : un pivert. Mais alors, si mon imaginaire me permet de ne pas m'ennuyer au point de me créer des amis factices, quand est il des gens réels ? Pour commencer je peux avancer que le genre humain est une créature typiquement social qui a besoin de la présence de l'autre. Et alors que pendant longtemps je me suis évertuée à le nier : je me trouve face à la réalité. Je ne peux pas vivre, mais surtout je ne peux pas exister sans les autres...
Alors un vieux souvenir me reviens en mémoire. Un sourire... Un simple sourire. C'est celui d'une personne dont je ne me souviens ni du nom, ni du visage... Ce sourire, c'est moi qui l'ai provoqué et pas n'importe comment : avec un dessin. Alors parmi toute mes questions existentielles je viens enfin de me rappeler pourquoi j'aime tellement écrire ou dessiner : Je voulais partager. Je voulais abolir le terrible mur qui sépare le réel de l'irréel et grâce au dessin, concrétiser mes pensées et les montrer aux gens. Par exemple : je doute que personne ne m'écoute si jamais je venais à dire ceci à voix haute. Mais le fait de l'écrire force les autres et plus important, moi même, à considérer les choses. Après qu'importe comment vous l'interprétez, ce qui compte c'est que je l'ai dis... Dessiner n'est plus un passe temps pour moi, mais une nécessité qui m'empêche de me noyer au milieu de mes propres images. Et peut être sûrement que je ne suis qu'une pauvre naïve qui à toutes ces chance de se faire plumer comme un pigeon par la société mais voilà... je ne veux pas rêver seule. Je voudrais que vous voyez vous aussi... Je voudrais juste parler aux gens avec mon langage même s'il est imparfait.
Bah désolé de vous bombarder de textes de petits philosophes moyens en ce moment... Promis je me rattrape dans mes prochain posts.
Sinon plus sérieusement, cette nouvelle déco ? Au début j'avais fait ça mais c'était trop froid et trop statique à mon goût :